Je suis content que Maître Eolas abonde dans le sens de mes propos (n'allez pas croire qu'il suit mon blog, hein !).

Il commente ligne par ligne le texte promotionnel de l'association dont il ne pense que du mal. Et comme il est bien plus sérieux que moi, il s'est renseigné pour répondre aux questions que tout le monde devrait se poser.

Je résume pour ceux qui n'ont pas le courage de lire son billet. Le jeune homme a tenté de s'interposer lors d'une bagarre entre des gens qu'il ne connaissait pas, à 200 km de chez lui. L'un des belligérants l'a poignardé, les autres lui ont donné des coups de pieds. Rien à voir avec un crime haineux contre un fils de flic, donc. Cela explique aussi le chef d'accusation : les coups de pied n'ont pas pu tuer. Par ailleurs, l'auteur présumé des coups de couteau a bel et bien été inculpé pour homicide volontaire.

Le vice de forme qui a conduit à l'annulation du procès est aussi un leurre. En fait, après plus d'un an de détention "provisoire", l'avocat du principal accusé a demandé au tribunal d'étudier sa remise en liberté. Cela aurait du être fait dans les 3 mois mais le délai n'a pas été respecté. Après deux années en prison, l'accusé a donc été remis en liberté, mais l'inculpation n'a pas été abandonnée ! Il sera jugé !

Concernant les menaces de procès pour subordination de témoin, ça ne colle pas. Il en faut plus pour mériter ça, donc soit le père de la victime cache des choses, soit il en exagère d'autres. Lisez le billet d'Eolas pour en savoir plus.

Bref, le procédé tire-larme, les approximations, les oublis volontaires, les contre-sens, l'absence de propositions, tout est démonté pour finalement ne laisser subsister qu'une opération de communication de l'association "Institut pour la justice" — dont rien que le nom crie "Je n'ai aucune légitimité !" — visant à s'acheter une respectabilité.

Ah ! Bien content de ne pas m'être trompé !